Développement - Le secret du miracle éthiopien


La politique de l’éthiopie est recommandée pour Madagascar. La mission économique effectuée dans ce pays a conduit à ce constat. Exemplaire. Le parcours historique de l’Éthiopie en matière de croissance et de développement est, sans doute, l’un des plus remarquables sur le continent africain. Les résultats positifs de la politique socio-économique de ce pays auront été la première motivation des parties prenantes malgaches de la mission économique effectuée en Ethiopie, le mois dernier. Le compte-rendu de cette mission a été réalisé, hier, à l’hôtel Colbert Antani­narenina. Intitulé « L'indus­trialisation et État développementiste: compte-rendu du voyage d'études en Éthiopie », le rapport de mission a été présenté sous forme de conférence, conduite par le ministre de l’Industrie (MIDSP), celui des Finances et du budget ainsi que les représentants du secteur privé avec l’appui de la fondation Friedrich Ebert. Gouvernance Selon cette délégation, « l’exemple éthiopien peut être source d’inspiration pour la Grande île, dans le processus d’industrialisation en cours, qui a déjà bien avancé avec l’adoption de la loi pour le développement de l’industrie à Madagascar (LDIM) ». L’Éthiopie, en seulement dix ans, a pu atteindre le taux de croissance le plus élevé du continent noir, à hauteur de plus de 10% chaque année. Pourtant, elle a été, dans les années quatre-vingts, victime d’un phénomène de sous-développement ainsi que de grandes famines périodiques. Cette réussite est surtout due à l’adoption d’un modèle politique se basant sur le concept d’État développements. Une manière de gouverner où l’État intervient directement dans le processus de développement plutôt que de dépendre de l’influence non-coordonnée des forces du marché pour allouer les ressources économiques. Le produit intérieur brut de l’Ethiopie est passé de 37 millions en 1996 à 159 millions en 2010. Harilalaina Rakotobe
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