Kraomita Malagasy - Le partenariat avec « Ferrum mining » désavoué


Les employés de la société Kraoma sont en grève depuis trois jours. L’entrée en capital d’une société russe Ferrum Mining ne fait pas l’unanimité. Impasse. La situation actuelle de la Kraoma (Kraomita Malagasy) est difficile. Le partenariat avec la société russe Ferrum Mining, décidé par le gouvernement avec un objectif de relever la société d’exploitation de chromite, s’annonce embrouillé. Les employés s’insurgent contre ce partenariat. « Nous n’acceptons pas cette forme de vente indirecte de la société Kraoma à des étrangers. Nous ne sommes pas non plus d’accord sur le fait que les promesses évoquées dans ce partenariat ne soient pas tenues », explique un délégué des employés. Kraoma Mining, joint venture malgacho-russe né du partenariat avec Kraoma et Ferrum Mining, pour relancer les activités est tenu de payer des arriérés de salaire équivalent à 190 000 dollars. Il a été également rapporté que Ferrum Mining devient actionnaire majoritaire à près de 80 % du capital de Kraoma. « Ferrum Mining n’a apporté que 10 000 roubles, l’équivalent de cinq cent mille ariary dans ce partenariat, Kraoma a un apport en capital de trois milliards d’ariary. Ce qui est inacceptable. Depuis son arrivée, nos heures supplémentaires n’ont pas été payées. Nous avons porté l’affaire devant le Bianco », ajoute le délégué. Issue La société malgacho-russe Kraoma Mining a assuré le salaire du mois de septembre et octobre. « Celui de novembre n’a pas encore été perçu », affirment les employés. « Nous décidons d’entrer en grève car tout cela n’est pas clair, pas assez transparent ». « La reprise de l’exploitation de la chromite de Brieville à Tsaratanàna par Kraoma Mining devait commencer au mois de novembre », a annoncé Simon Seva Mboiny, directeur général de Kraoma Mining en début de semaine dans la presse. Il a été indiqué que la société Kraoma a connu des difficultés financières car la chromite a été vendue à trop bas coût à l’international et qu’il y eut des difficultés financières proches de la faillite et qu’il y eut même une cessation d’activités. D’où cette recherche d’un partenariat étranger pour reprendre l’exploitation dont la production attendue est de 25 000 tonnes par mois. Kraoma Mining est censé apporter de nouveaux matériels d’exploration du gisement. Mais, pour l’heure, il n’y a pas encore de production car la situation est dans le statu quo. Le ministère des Mines et du pétrole ne s’est pas encore prononcé. Il est ainsi impossible de connaître si l’avis d’appel d’offres a eu lieu dans cette recherche de partenariat. Toujours impossible de connaître les véritables raisons de la démission de l’ancien DG de Kraoma, Arsène Rakoto­arisoa. Beaucoup reste ainsi à expliquer.  
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