Baccalauréat - Deux candidats succombent après l’épreuve d’EPS


Fin tragique pour deux candidats à l’examen du baccalauréat. Ils ont tiré la révérence après avoir passé avec « brio » l’épreuve d’Éducation physique et sportive (EPS), en cette session. « Ils ont été victimes d’une crise cardiaque, après l’endurance », a fait savoir un médecin, hier. Le premier décès date de samedi. Le second s’est produit, hier, dans le service de Réanimation médicale du centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU JRA), selon le Professeur Olivat Alson Rakoto, directrice de l’établissement CHU JRA. Les victimes sont deux jeunes hommes qui ont parcouru les mille mètres du stade de l’Académie nationale des sports (ANS) à Ampefiloha, vendredi et avant-hier. « L’un, père d’un nouveau né âgé de quelques jours seulement, était encore conscient à la fin de l’épreuve, mais il ne pouvait plus marcher. On l’a emmené d’urgence à l’hôpital. Sa famille l’aurait emmené chez lui, puis, son état se serait détérioré », rapporte le Dr Haja Andrianjafy, coordonateur de l’assistance médicale aux épreuves d’EPS. L’autre est un jeune basketteur. « Il s’est évanoui, à la fin de l’épreuve. Nous avons effectué des massages cardiaques, en attendant son évacuation vers l’hôpital », précise une autre source. Ces dernières années, les cas de décès durant l’épreuve d’EPS de l’examen du baccalauréat deviennent fréquents. Ceux qui s’occupent de la prise en charge médicale dans les centres d’examen, craignent que ces victimes se soient dopées. « Souvent, ils sont invincibles sur le terrain. Ensuite, leur état de santé se détériore en peu de temps, après les efforts physiques », indique l’un d’eux. Le dopage est pourtant déconseillé. Il peut provoquer les accidents cardiaques ou circulatoires. « Chaque année, nous rappelons aux candidats qu’il ne faut pas se doper. Malheureusement, comme il n’y a pas de contre-visite avant les épreuves, ils font comme bon leur semble », regrette une source.
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