Retraite pharmaciens - L’épargne par capitalisation en étude


Saham Assurances et le grossiste pharmaceutique Somaphar ont signé un contrat de partenariat. L’investissement dans la retraite figure en objet. Un contrat épargne retraite. Ce type de contrat d’assurance dédié aux pharmaciens d’officine est une grande première pour l’importateur grossiste pharmaceutique Somaphar. En général, les pharmaciens d’officine ne capitalisent pas, et peu anticipent leur retraite. Des communications ont ainsi été menées au sein des pharmaciens d’officine pour souligner les avantages d’une épargne retraite et les pourparlers ont finalement abouti. La société Somaphar, appartenant au groupe Eurapharma a officialisé son partenariat avec Saham Assurances, dans les locaux de la compagnie d’assurance à Ankorondrano, mercredi dernier. « Nos clients pharmaciens nous ont fait part de leur souhait de bien préparer leur retraite en plaçant leur argent de manière sûre, soit pour détenir un capital, soit pour investir dans un projet de développement de leur pharmacie », a expliqué Christophe Court, directeur général de Somaphar. La couverture n’est pas obligatoire et l’adhésion est totalement libre. Elle s’effectue par des versements libres ou par des prélèvements sur la remise commerciale, convenus entre le pharmacien et Somaphar. « Les choses sont simples et très claires dans le contrat », explique pour sa part, Christel Chesne, directeur général de Saham Assu­rances. « Le contrat épargne retraite, stipule entre au­tres un taux d’intérêt à 3,5% comme le définit le code général des assureurs, et c’est un taux réel. La capitalisation démarre au moment du versement », a-t-elle fait savoir. Éducation Une dizaine de souscriptions ont déjà été enregistrées. Pour le moment, le contrat ne concerne toutefois que les quelque deux-cents pharmaciens d’officine et non les employés des pharmacies. Le directeur général de Somaphar, Christophe Court explique qu’il n’y avait pas lieu, pour lui, d’aller voir dans les autres compagnies d’assurance. C’est la simplicité du contrat qui l’a amené à se tourner tout de suite vers les offres, répondant à des besoins spécifiques, comme celles proposées par Saham. « À l’échéance du contrat, l’épargne acquise peut être versée sous forme de capital ou de rente. Le pharmacien peut demander des avances ou procéder à des rachats partiels en cours de contrat ou à un rachat total avant l’échéance. En cas de difficultés financières, le pharmacien a également la possibilité de suspendre temporairement ses versements périodiques. L’épargne acquise continue à être productrice d’intérêts », détaille-t-il. « Les assureurs ont comme fonction d’accompagner un capital. Ce genre d’offre, l’assurance -retraite ne permet pas d’avoir une très grande profitabilité. Seuls les frais de gestion constituent la rémunération de la compagnie », précise le directeur général de Saham. Malgré la simplicité des offres, la culture de l’épargne a encore du chemin à faire, d’après cette spécialiste. «Le fait est qu’il n’y pas encore de conscience généralisée d’“ avoir prévu” un événement ou une situation. Nous, assureurs, avons le devoir d’éduquer les gens sur cette souscription à la prévoyance », a-t-elle ajouté. Ils y trouvent en effet, des bénéfices très palpables pour l’avenir.  
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