Meurtre - L’assassin de l’étudiante écroué à Tsiafahy


L’époux de Hanitriniaina Annick Perle, assassinée avec barbarie à Behenjy a été jeté en prison avant-hier. Il a reconnu le meurtre au parquet. L’étau se resserre. Présenté avant-hier devant la parquet, près du tribunal de première instance d’Ambatolampy, l’époux de Hanitriniaina Annick Perle, étudiante en Master II à l’université d’Antananarivo, retrouvée morte assassinée sur une route d’intérêt communal, à quelques encablures du parc Analamanga à Ampangabe Behenjy, a été placé en détention préventive à la maison de force de Tsiafahy. Le prévenu est inculpé pour meurtre avec barbarie. « Le suspect a avoué dès les enquêtes préliminaires. Lors de son comparution devant le juge d’instruction, il a une fois de plus reconnu avoir commis le meurtre », explique le commandant du poste avancé de la gendarmerie nationale de Behenjy. Alors que les personnes de l’entourage de la défunte ont privilégié une prétendue stérilité de celle-ci comme mobile probable du crime, du fait que le couple n’a pas encore eu d’enfant au bout d’un an de mariage, la déclaration du mari incriminé est vraiment autre. Lors de son audition, le prévenu aurait mis sur le tapis des différends avec la famille de son épouse. Cet acte criminel dépassant l’entendement a été perpétré dans la matinée du mercredi 30 mai. L’état de la victime avait de quoi heurter les âmes sensibles. Elle a succombé à de violents coups sur la tête. Son époux était la dernière personne à avoir été en sa compagnie avant que la mort ne la frappe. Marteau ensanglanté Cet homme d’affaire, a été soupçonné d’avoir été pour quelque chose dans l’homicide lorsque les gendarmes ont mis la main sur un marteau maculé de sang, dissimulé dans sa moto. Le pantalon du mari était de surcroît couvert de sang. Dans les bois, enfouis à quelques mètres de la route, où le crime a été perpétré, les enquêteurs ont en outre relevé des griffures sur le tronc d’un arbre. Lors du constat, le mari a indiqué que sa femme voulait se soulager dans un bosquet à l’abri des regards, lorsqu’elle y a été mortellement agressée. Deux jours avant sa mort, l’étudiante avait fait part à sa mère ainsi qu’à sa tante, qu’elle planifiait une sortie avec son mari. Le jour de l’homicide vers 9 heures, ils avaient quitté le foyer à moto, sans indiquer l’endroit où ils comptaient se rendre. Quelques heures plus tard, le mari avait joint au téléphone un cousin de la défunte, pour l’informer du drame. Sitôt avisé, un oncle de la victime s’était dépêché sur place avec la gendarmerie, où les attendait le mari. Hanitriniaina Annick Perle a été assassinée à l’âge de vingt ans.
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