Risque d'éboulement - Les zones rouges toujours occupées


Des familles occupent encore les zones définies comme «inhabitables », dans le fokontany d’Ambaninam­pamarinana, selon le rapport de la Préfecture de police d’Antananarivo-ville, hier. « Beaucoup de familles, notamment, les locataires sont déjà parties, mais il reste encore des récalcitrants. Ce sont les propriétaires qui refusent cette organisation», informe le général Angelo Ravelonarivo, Préfet de police d’Antananarivo-ville, hier. L’évacuation de la population à risque devrait se terminer, ce jour. L’intervention des forces de l’ordre serait dans l’ordre du jour, pour « obliger », les personnes qui occupent les zones « rouges ». À Tsimialonjafy tout comme à Ambaninam­pamarinana, des personnes concernées par l’évacuation refusent d’abandonner leur foyer. « Nous demandons à l’État de terminer dans le plus bref délai, les travaux nécessaires à l’élimination des dangers d’éboulement afin que nous puissions retourner chez nous tranquillement, plus tard », lance un habitant. Pour les techniciens, il n’y a pas de solution plus sûre que l’évacuation des lieux, en ce moment. Écarter les dangers serait des travaux de longue haleine, nécessitant l’implication de plusieurs secteurs. Le « déménagement » des sinistrés vers le Village Voara à Andohatapenaka est aussi prévu pour ce jour. Jusqu’à très tard, hier, le site n’était pas encore prêt à accueillir les familles. Seulement 45 % des travaux ont été terminés vers 19 heures. L’installation de l’électricité et de l’eau a été plus ou moins terminée. Les travaux d’installation de cloisonnement et de cuisines communes étaient en cours.  
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