Le rapporteur général de la Commission électorale nationale indépendante affirme que la CENI déploiera tous les moyens pour le bon déroulement des opérations de vote et le respect des délais de publication des résultats. L’appui d’hélicoptères est en option. • Après les aléas traversés durant les préparatifs, à la veille du vote, qu’est-ce que la CENI pourrait dire pour rassurer la population ? - En partie, les débats soulevés aujourd’hui, découlent des efforts de transparence faits par la CENI. Par exemple, concernant la liste électorale, la CENI pouvait ne pas demander l’audit de l’OIF [Organisation internationale de la Francophonie], mais au nom de la transparence, nous l’avons fait. Nous incitons, aussi, chaque acteur à prendre ses responsabilités et faire le suivi des opérations de vote. Les candidats, par exemple, ont droit à un délégué pour chaque bureau de vote. La CENI compte, par ailleurs, publier sur son site web les résultats provisoires de chaque bureau de vote. • Comment la CENI va-t-elle gérer la publication des résultats provisoires ? Des candidats comptent organiser leur propre collecte de données issues des dépouillements. - Chaque écurie politique a sa propre organisation. Il est à souligner, toutefois, que les seuls données fondées sont celles inscrits dans les procès verbaux (PV) dressés et signés à l’issue des opérations de vote dans chaque bureau de vote. C’est la loi qui le veut. Même si la CENI publie des tendances au fur et à mesure que les résultats sont transférés par les Centre informatiques de district (CID), la CENI ne publiera les résultats provisoires officiels que sur la base de la version physique des procès verbaux. • C’est ce que prévoit la loi, mais comment la CENI expliquera à l’opinion publique, aux partisans de candidats, d’éventuels différences entre les tendances et les résultats ? - C’est justement, pour gérer l’opinion publique que la CENI publiera les tendances. Un silence en attendant les résultats provisoires officiels risquerait plus d’inquiéter le public. La CENI, d’autant plus, n’a pas le droit de redresser les anomalies dans les résultats des votes. Il ne peut que les signaler et faire des recommandations auprès de la Haute cour constitutionnelle (HCC). Il n’y aura pas de risque qu’il y ait une différence entre les tendances publiées par la CENI et les données inscrites dans la version matérielle des PV. • Il y a une information selon laquelle, ceux qui ne sont pas inscrits sur la liste électorale peuvent se munir de certaines paperasses et se rendre dans les SRMV [Section de recensement matériel des votes], afin de s’inscrire. Est-ce vrai ? - C’est tout à fait faux. Si vous n’êtes pas inscrit sur la liste électorale, cela veut dire que vous ne pouvez pas voter. Ceux qui remplissent les conditions pour être électeur, il faudra attendre la prochaine ouverture de la révision annuelle de la liste électorale, le 1er décembre. Cette information est d’autant plus fausse qu’elle indique qu’il faut se rendre auprès des SRMV. Cette section ne s’occupe que de la collecte des résultats des élections. C’est la Commission locale de recensement des électeurs (CLRE), au niveau des Fokontany qui entre en scène pour la période de révision de la liste électorale. • La CENI a-t-elle déjà en tête une date pour la publication officielle des résultats provisoires ? - Le nouveau cadre juridique des élections donne cinq jours aux SRMV pour le traitement des résultats et ensuite, sept jours à la CENI. Aussi, la Commission électorale devra publier les résultats provisoires, au plus tard, le 20 novembre.
Le rapporteur général de la Commission électorale nationale indépendante affirme que la CENI déploiera tous les moyens pour le bon déroulement des opérations de vote et le respect des délais de publication des résultats. L’appui d’hélicoptères est en option. • Après les aléas traversés durant les préparatifs, à la veille du vote, qu’est-ce que la CENI pourrait dire pour rassurer la population ? - En partie, les débats soulevés aujourd’hui, découlent des efforts de transparence faits par la CENI. Par exemple, concernant la liste électorale, la CENI pouvait ne pas demander l’audit de l’OIF [Organisation internationale de la Francophonie], mais au nom de la transparence, nous l’avons fait. Nous incitons, aussi, chaque acteur à prendre ses responsabilités et faire le suivi des opérations de vote. Les candidats, par exemple, ont droit à un délégué pour chaque bureau de vote. La CENI compte, par ailleurs, publier sur son site web les résultats provisoires de chaque bureau de vote. • Comment la CENI va-t-elle gérer la publication des résultats provisoires ? Des candidats comptent organiser leur propre collecte de données issues des dépouillements. - Chaque écurie politique a sa propre organisation. Il est à souligner, toutefois, que les seuls données fondées sont celles inscrits dans les procès verbaux (PV) dressés et signés à l’issue des opérations de vote dans chaque bureau de vote. C’est la loi qui le veut. Même si la CENI publie des tendances au fur et à mesure que les résultats sont transférés par les Centre informatiques de district (CID), la CENI ne publiera les résultats provisoires officiels que sur la base de la version physique des procès verbaux. • C’est ce que prévoit la loi, mais comment la CENI expliquera à l’opinion publique, aux partisans de candidats, d’éventuels différences entre les tendances et les résultats ? - C’est justement, pour gérer l’opinion publique que la CENI publiera les tendances. Un silence en attendant les résultats provisoires officiels risquerait plus d’inquiéter le public. La CENI, d’autant plus, n’a pas le droit de redresser les anomalies dans les résultats des votes. Il ne peut que les signaler et faire des recommandations auprès de la Haute cour constitutionnelle (HCC). Il n’y aura pas de risque qu’il y ait une différence entre les tendances publiées par la CENI et les données inscrites dans la version matérielle des PV. • Il y a une information selon laquelle, ceux qui ne sont pas inscrits sur la liste électorale peuvent se munir de certaines paperasses et se rendre dans les SRMV [Section de recensement matériel des votes], afin de s’inscrire. Est-ce vrai ? - C’est tout à fait faux. Si vous n’êtes pas inscrit sur la liste électorale, cela veut dire que vous ne pouvez pas voter. Ceux qui remplissent les conditions pour être électeur, il faudra attendre la prochaine ouverture de la révision annuelle de la liste électorale, le 1er décembre. Cette information est d’autant plus fausse qu’elle indique qu’il faut se rendre auprès des SRMV. Cette section ne s’occupe que de la collecte des résultats des élections. C’est la Commission locale de recensement des électeurs (CLRE), au niveau des Fokontany qui entre en scène pour la période de révision de la liste électorale. • La CENI a-t-elle déjà en tête une date pour la publication officielle des résultats provisoires ? - Le nouveau cadre juridique des élections donne cinq jours aux SRMV pour le traitement des résultats et ensuite, sept jours à la CENI. Aussi, la Commission électorale devra publier les résultats provisoires, au plus tard, le 20 novembre.