Port de Toamasina - Une extension opérationnelle en 2019


Le projet d’extension atteindra les 100% d’effectivité en 2030. En attendant, les opérateurs pourront déjà profiter de l’aménagement de zone d’entreposage Un million deux cent mille conteneurs. C’est sur cette estimation du trafic de marchandises en conteneur vers les années 2030 que la SPAT (Société du port à gestion autonome de Toamasina) se base pour établir le projet d’extension du port. Projet qui s’expose présentement sur le parvis de l’Hôtel de ville de Toamasina sous forme de porte ouverte afin que les habitants de la capitale économique puissent se familiariser concrètement avec les avancements. « Les trafics augmentent davantage et le port commence à avoir des difficultés à satisfaire la demande. Cette année, on prévoit une croissance des trafics de 7% pour les containers et de 3% les marchandises conventionnelles. Cela dit, il est grand temps de lancer les travaux d’extension du Grand Port. Nous avons initié ce projet depuis presque dix ans. Tout est désormais prêt. Raison d’être de la tenue de cette porte ouverte », explique Avellin Christian Eddy, directeur général de la SPAT. Supportant un flux annuel de plus de deux cent cinquante mille conteneurs pour une capacité théorique de deux cent mille seulement, le port de Toamasina est saturé depuis déjà quelques années. Terre-plein D’où les embouteillages bloquant tout le système portuaire fréquemment en cas de trafic dense. Six cent trente-neuf millions de dollars américains, soit près de deux mille milliards d’ariary, seront alloués au Projet. Parmi ces fonds, quatre millions de dollars proviennent d’un emprunt concessionnel accordé par la JICA (Agence Japonaise de Coopération Internationale), remboursable sur quarante ans. Le reste, soit près de deux cent vingt millions de dollars, sont apportés par la partie malgache. Le stockage de conteneur est, depuis quelques années, un problème majeur pour la ville de Toamasina. «Pour solutionner ce problème à court terme, des projets de construction de terre-plein au sein même du port sont déjà en cours de réalisation. Cinq hectares seront disponible dès l’année prochaine pour entreposer ces conteneurs dans l’objectif d’optimiser la fluidification du trafic à l’intérieur et à l’extérieur du port » détaille Samuel Ranaivojaona, directeur du développement et de l’aménagement portuaire. La construction de ces cinq hectares est à la charge du SPAT et n’est pas incluss dans le projet réalisé par la JICA. Cependant, les deux sont complémentaires et au final, une vingtaine d’hectares de zone d’entreposage sera disponible à la fin du chantier d’extension. Ainsi, le port pourra enfin accueillir les gros porteurs qui, pour le moment, n’accostent qu’à l’île Maurice ou La Réunion.  
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