Braquage - Un gendarme tué par balle après un hold-up


Un élément de la gendarmerie est tombé sous les balles de la police, hier matin, sur l’axe Anosizato-Fasan’ny Karàna, après avoir commis un vol à main armée. Fin de carrière. Un gendarme se livrant à des activités criminelles a été abattu par balle lors d’une course-poursuite engagée par la police nationale, hier sur la route d’Anosizato vers Fasan’ny Karàna. Son complice s’est glissé entre les mailles du filet. Vêtus en policier, le gendarme et son complice ont pris pour cible un véhicule Volkswagen Crafter appartenant à un habitant d’Anosi­patrana, entre 4h 30 et 5h du matin. Les forces de l'ordre ont intercepté le fourgon en faisant semblant de contrôler les papiers du véhicule. Tout d’un coup, ils ont arraché depuis la portière droite une sacoche contenant une trentaine de millions d’ariary posé à côté du chauffeur. Ils ont brandi leurs armes tout en prenant la fuite avec un deux-roues. Délicat Sitôt alertés, des policiers déployés pour la circulation au rond-point d’Anosizato se sont lancés dans la poursuite vers Fasan’ny Karàna. D’après une source policière, l’arme qu’a utilisée la bande était factice. Des renseignements ont révélé que le gendarme est tombé de leur moto lors d’une folle course suivie de fusillade. Il a été frappé par le projectile. Il a été amené à l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA) où il a rendu son dernier souffle. D’autres sources ont affirmé que le pactole s’élevant à 36 millions d’ariary a été récupéré. Certains au sein de la police nationale ont pourtant avancé que c’était 35 millions d’ariary, mais qui ont été emportés par l’autre bandit en fuite. « Je ne peux pas vous le communiquer au téléphone. C’est très délicat. Demain peut-être. De plus, l’enquête est en cours », selon le directeur général de la police nationale Dany Marius Rakotozanany. « C’est une affaire du ressort de la brigade criminelle », confie une autre source. « Nous sommes en pleine l’enquête. De plus, l’autre personne est toujours recherchée », a souligné, pour sa part, le service de l’information (SICRI) au sein du ministère de la Sécurité publique. « Oui, cela s’est passé ce matin (ndlr : hier matin). Les enquêteurs de la police en savent davantage. Le mieux est de leur demander », a réagi le commandant de la Gendarmerie nationale, le général de division Njatoarisoa Andrian­janaka. Le gendarme en question travaillai t au Toby Ratsimandrava. Une investigation bat en ce moment son plein pour faire la lumière sur cette affaire.
Plus récente Plus ancienne