Nouveauté - R 1250 GS, le retour du roi des trails


Les nouveaux trails de BMW viennent de débarquer en concession, à la fin du mois de février. Le modèle de référence se nomme R 1250 GS. [caption id="attachment_77016" align="alignleft" width="300"] Malgré son poids de 249 kg, la 1250 est très maniable.[/caption] La R 1200 GS, c’était tout simplement le trail le plus vendu au monde. C’était, puisqu’elle doit maintenant céder sa place au millésime 2019, en l’occurrence la R 1250 GS, qui vient d’arriver en concession chez Motostore. Elle trône aux côtés des autres nouveautés, que sont la F 750 GS et la G 310 GS, ainsi que de l’inamovible S 1000 XR. Améliorer une moto déjà jugée parfaite par beaucoup, voilà le défi relevé par la firme à l’hélice. En 2013, la firme allemande réalisait une petite révolution, avec un nouveau moteur à refroidissement liquide de 1170 cm3. Six ans plus tard, elle revient avec le flat twin, qui affiche désormais une cylindrée de 1254 cm3, pour une puissance de 136 Ch. La principale innovation [caption id="attachment_77017" align="alignright" width="178"] Les phares asymétriques distinguent
les « adventure » de BMW.[/caption] se situe au niveau des arbres à cames. Shiftcam, telle est l’appellation de la nouvelle technologie de distribution variable. Une vraie réussite qui gomme, entre autres, les sensations désagréables de on/off. Il permet de rouler tout en douceur à bas régime, sur un filet de gaz. Mais il offre également une brutalité et une réactivité impressionnante, dès qu’on sollicite la poignée de droite. Suspensions Dynamic ESA [caption id="attachment_77019" align="alignleft" width="300"] Le flat twin passe à 1254 cm3 désormais.[/caption] [caption id="attachment_77020" align="alignleft" width="300"] La transmission finale est toujours confiée à un cardan.[/caption] Concernant la partie cycle, la 1250 est assemblée autour d’un cadre treillis tubulaire. En ordre de marche, la bavaroise pèse 249 kg. Elle est montée sur des suspensions bénéficiant du système Dynamic ESA et des roues à rayons croisés. «Au niveau maniabilité, c’est un vélo », annonce-t-on chez BMW. Grâce notamment au large guidon et à la précision du train avant, elle est très facile à manœuvrer dans les courbes. Question technologie embarquée, BMW y est allé fort, comme à son habitude. Démarrage sans clé, contrôle de traction Pro, ABS Pro, plusieurs modes de pilotage, aide au démarrage en côte, sans oublier les nombreux packs disponibles, confort, touring ou dynamic. On apprécie également le régulateur de vitesse, que l’on peut actionner si l’on a besoin de régler la hauteur de la bulle de protection en cours de route, par exemple. Grande carrière Pour sa part, le poste de conduite se démarque tout d’abord par les poignées chauffantes. Une option qui vaudra son pesant d’or lors des randonnées hivernales. La bulle, réglable manuellement comme cité précédemment, remplit très bien son rôle. Aussi confortable est la machine, grâce au formidable travail des suspensions, aussi complète est son tableau de bord TFT couleur. Comme sur toutes les motos de dernière génération, il est possible de connecter celui-ci à son smartphone. À l’instar de la R 1200 GS qu’elle remplace, la R 1250 GS est destinée à une grande carrière. Le caractère unique et la puissance de son moteur, le confort à son bord et son niveau d’équipements technologiques font de l’allemande la nouvelle référence. BMW a mis le paquet sur ce nouveau millésime. Et il faudra aussi y mettre le paquet pour l’acquérir, puisqu’il est affiché à 98 000 000 ariary. C’est tout simplement la moto la plus chère en concession à Antananarivo actuellement. G 310 GS, le mini-trail Un produit d’appel. C’est ainsi que l’on peut qualifier la G 310 GS, la déclinaison trail du roadster G 310 pour cette nouvelle année. On retrouve donc le monocylindre à refroidissement liquide de 313 cm3, quatre soupapes, alimenté par injection électronique. Un bloc monté autour d’un cadre treillis tubulaire. Sa particularité réside dans son inclinaison vers l’arrière. Une technologie permettant d’obtenir un rendement de 34 chevaux. Sachant qu’il s’agit d’un trail, la version GS reçoit un ensemble selle et habillage, allant de la tête de fourche à l’extrémité de la coque arrière. Esthétiquement parlant, on est bien devant une BMW, avec les codes couleurs et les lignes propres à la marque allemande, ainsi que le phare asymétrique. Au niveau partie-cycle, on retrouve les mêmes éléments que sur le roadster. Par contre, les débattements des suspensions ont été modifiés, afin d’augmenter la garde au sol. On passe ainsi de 140 à 180 mm à l’avant et de 131 à 180 mm à l’arrière. La garde au sol grimpe de 785 mm à 835 mm. Question équipements, on apprécie l’installation d’un tableau de bord électronique. Un élément bien complet affichant toutes les informations nécessaires au pilote. S 1000 XR pour les amateurs de quatre cylindres [caption id="attachment_77021" align="alignleft" width="300"] (De g. à dr.) la 1250, la 1000, la 750 et la 310.[/caption] Le succès de la sportive S 1000 RR et du roadster S 1000 R n’est plus à présenter. Pour satisfaire les inconditionnels des moteurs quatre cylindres en ligne, BMW compte également la S 1000 XR dans sa gamme, un modèle sorti en 2016, mais toujours d’actualité. La firme à l’hélice a gardé les mêmes valeurs que sur le roadster, soit 160 Ch. de puissance et 112 Nm de couple. Ce bloc enthousiasmant, qui garde le caractère unique d’un « quatre pattes », bénéficie notamment d’un embrayage anti-dribble et d’une poignée de gaz électronique ride-by-wire. Le trail sportif reprend plusieurs éléments de la RR et de la R. On retrouve, par exemple, le même cadre périmétrique que sur le roadster. En revanche, quelques éléments ont été modifiés, notamment le bras oscillant et la boucle arrière, rallongés de plusieurs millimètres. Outre la modification de l’empattement et de l’angle de chasse, on remarque surtout l’augmentation des débattements, plus 30 mm à l’avant et plus 20 mm à l’arrière. La hauteur de selle passe ainsi à 840 mm. Au niveau équipements, on apprécie l’installation de poignées chauffantes, le régulateur de vitesse, le shifter pro, l’ABS pro ou encore le Dynamic Traction Control. Côté praticité, la bulle et les supports de valises s’avèrent bien utiles pour les longs trips, destinés à ce genre de moto. La GS midsize passe à 750 [caption id="attachment_77022" align="alignleft" width="300"] On apprécie les poignées chauffantes.[/caption] Anciennement dénommée F 700 GS, le trail routier de moyenne cylindrée de BMW change d’appellation pour 2019. On parle de F 750 GS désormais. Ce qui peut porter à confusion toutefois, puisqu’elle est poussée par un bicylindre de... 853 cm3. Plus de puissance et plus de couple, soit 77 Ch., on ne peut que s’en réjouir. Une augmentation de puissance obtenue grâce à un calage à 270° désormais, qui a également pour conséquence une sonorité plus grave et plus valorisante. Les ingénieurs du constructeur allemand ont également pris une autre décision importante. Sur le nouveau millésime, la chaîne est désormais placée à gauche et le pot d’échappement à droite. Un choix plus traditionnel, qui évite de se faire cramer quand on manœuvre la machine du côté gauche, côté le plus utilisé naturellement par les motards. Comme sur tous les autres modèles, on retrouve les racines de la famille GS. C’est le cas au niveau du phare à LED, au milieu la tête de fourche pointue, typique de la gamme. La F 750 GS est proposée en plusieurs variantes, avec des options différentes sur chacune d’elles. La Jaune Austin Metal dispose d’un Dynamic Traction Control, d’un mode Ride Pro et d’un ABS Pro. Pour sa part, la Stereo Mat Metal est équipée de protège-mains et d’un pack lumière. Elle peut également être livrée avec un système de démarrage sans clé.    
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