Ankazomanga - Un Chinois avec des tortues dans un hôtel


La police des stupéfiants a interpellé un récidiviste chinois, lundi. Ce suspect a été pris en possession d’amphétamines et de bébés tortues étoilées. Coup de filet. Un renseignement d’une personne de bonne volonté sur une consommation de drogues a conduit à une grosse saisie de vingt-quatre bébés astrochelys radiata, lundi, dans un hôtel situé à Ankazomanga. Le suspect un Chinois âgé de 39 ans, a été piégé au moment où il fumait de l’amphétamine dans sa chambre, selon les informations de la police nationale. Vingt-et-un grammes et six décigrammes de poudre de ce stimulant ont également été retrouvés chez lui, lors d’une perquisition. Ces substances psychotropes ont immédiatement été mises sous scellés. L’enquête menée tambour battant par la brigade des stupéfiants (STUP) a permis de savoir que le quidam a déjà écopé d’une peine de prison ferme, à la maison de force de Tsiafahy, l’année 2016, pour trafic de tortues et détention illicite d’armes. Après avoir été mis en examen par les enquêteurs de la police, il a, tout de suite, été livré au ministère de l’Environnement afin de poursuivre l’interrogatoire sur les reptiles. Suivant les informations glanées à la direction de contrôle, ce Chinois sera traduit devant le Parquet près du tribunal de première instance d’Antananarivo ce jour, si aucune prolongation de garde-à-vue n’est prévue. La première fois Pour l’instant, les bébés radiata ont été mis en quarantaine dans un centre de détention du côté d’Ambohi­dratrimo avant de recevoir des soins dans un autre centre, dans la région Anosy où sont gardées toutes les tortues saisies dans des trafics. « L’arrestation de ce présumé trafiquant est la première pour cette année dans une telle circonstance », précise l’interlocuteur au ministère. L’enquête avance et est en passe de découvrir la chaîne du trafic de ces espèces parvenues entre les mains du Chinois. « Celui-ci habite à Madagascar depuis longtemps et il sait parler malgache », poursuit la source. Aucune explication n’a filtré, hier, concernant la provenance de ces animaux, leur destination finale et les éventuels complices de cet étranger. Il y a quelques jours, deux Chinois ont également été interceptés à l’aéroport international d’Ivato. Tous les deux comptaient s’envoler avec un caméléon, un lézard et quinze mille-pattes, mais n’ont heureusement pas échappé à la clairvoyance des douaniers et aux agents du ministère de l’Environnement.  
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