Examen du Bepc - Deux fraudeurs devant le parquet


Deux personnes ont pensé avoir trouvé le moyen de frauder aux épreuves de l’examen du BEPC. Le personnel du ministère de l’Éducation nationale est plus futé qu’elles. Scandale. Deux jeunes hommes devraient être déférés au parquet du Tribunal de première instance de Fianarantsoa, ce jour. Ils sont accusés de fraude à l’examen du BEPC. L’un d’eux s’est présenté dans la salle du centre d’examen Joël Rakotomalala, dans la ville de la région de Haute Matsiatra, avec une fausse pièce d’identité, au premier jour des épreuves. Il n’était même pas inscrit à cet examen, mais était venu à la place d’un autre, selon une source. « Il a remplacé la photo d’identité du candidat, avec la sienne. Sa photo sur la carte d’identité nationale (CIN) ne comportait pas de cachet, cela a intrigué les surveillants de salle. C’est ainsi qu’on a compris ce qu’il a manigançait », confie cette source, hier. Les responsables de l’éducation dans ce centre d’examen ont, par la suite, confronté la pièce d’identité que ce « Faux candidat » a présenté, avec le dossier d’inscription sur le nom qu’il a représenté. Les doutes des membres de jury ont été confirmés. Il n’y avait aucune ressemblance entre les deux photos. Arrestation Les forces de l’ordre l’ont arrêté à la fin de l’épreuve de Malagasy, en fin de matinée, lundi. « On l’a laissé terminer cette épreuve pour éviter qu’il ne s’enfuie. Des éléments de forces de l’ordre l’attendaient déjà dans le centre », rajoute la source. La procédure de poursuite pénale est déjà déclenchée. Des agents du commissariat central de police de Fianara-ntsoa ont entamé l’enquête sur lui et son « associé », le candidat absent et représenté par un tiers à la première épreuve, lundi. Ils seraient placés en garde vue au commissariat de Fianarantsoa, depuis lundi. « Les enquêtes sont en cours et dès qu’elles sont achevées, l’affaire devrait être traduite en justice », précise une source auprès du commissariat central de police à Fianarantsoa. Ce n’est pas le premier cas de fraudes constatées lors d’examens nationaux. On en a rapporté à Fénérive-Est, à Antananarivo-ville, ces dernières années. Ces deux jeunes gens risquent leur disqualification aux examens nationaux, pour une période de cinq ans, outre des sanctions pénales.
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