Le verdict est tombé hier, cinq mois d’emprisonnement ferme et un dommage et intérêt de cinq millions d’ariary pour le chauffeur du bus 161 à verser à la victime. L’aide chauffeur écope de quatre mois d’emprisonnement ferme et d’un dommage et intérêt de deux millions d’ariary. L’assureur impliqué dans l’affaire quand à lui doit dédommager la victime à hauteur de cinq millions d’ariary. Solofo Ranaivo a été victime d’une blessure suite à un accident lorsqu’il avait pris le bus 161 au niveau de l’arrêt bus à Ambohijatovo en octobre de l’année dernière « Le bus venait du tunnel Ambanidia lorsqu’il s’est arrêté au niveau de l’arrêt Ambohijatovo. Comme d’autres personnes, je m’apprêtais à monter dans le bus. Compte tenu de mon infirmité, le receveur m’a aidé à monter en agrippant mon bras lorsque tout à coup le bus à accéléré pour rejoindre la file allant vers Andohan’ Analakely. Le receveur m’a subitement lâché et a fermé la portière. Alors, Je suis tombé sur la route goudronnée et j’ai failli finir sous les roues de la voiture derrière », déplore la victime. Par suite, pour délit de fuite et blessure, la victime avais porté plainte le lendemain contre le chauffeur et l’aide chauffeur, puisque à la suite de cet accident et à cause de sa blessure, il avait été dans l’incapacité de travailler. « Suite à l’accident, j’étais dans un état d’incapacité permanente partielle puisque mon épaule droite déboitait et je n’avais pas travaillé pendant douze jours » rajoute-t-il. La décision de la justice est acceptable d’après lui par rapport à la situation et servira d’exemple au transporteur, surtout dans la capitale. Le cas n’est pas isolé puisque, chaque jour, les passagers se plaignent dans les réseaux sociaux des cas similaires dans les transports public où bousculement et entorses aux cahiers des charges font partie du quotidien des passagers. « Les victimes doivent signaler auprès du service de doléances de l’Agence de transport terrestre (ATT) si des cas flagrants se présentent. Dans le cas présent, la plainte de la victime nous a permis d’enclencher la procédure et de prendre des mesures dans ce sens », explique Jeannot Reridake, Directeur Général de l’ATT. « J’encourage les passagers victimes de signaler par message où sur le compte facebook de l’ATT le cas d’infraction dans les transports publics », conclut-il. Diamondra Randriatsoa
Le verdict est tombé hier, cinq mois d’emprisonnement ferme et un dommage et intérêt de cinq millions d’ariary pour le chauffeur du bus 161 à verser à la victime. L’aide chauffeur écope de quatre mois d’emprisonnement ferme et d’un dommage et intérêt de deux millions d’ariary. L’assureur impliqué dans l’affaire quand à lui doit dédommager la victime à hauteur de cinq millions d’ariary. Solofo Ranaivo a été victime d’une blessure suite à un accident lorsqu’il avait pris le bus 161 au niveau de l’arrêt bus à Ambohijatovo en octobre de l’année dernière « Le bus venait du tunnel Ambanidia lorsqu’il s’est arrêté au niveau de l’arrêt Ambohijatovo. Comme d’autres personnes, je m’apprêtais à monter dans le bus. Compte tenu de mon infirmité, le receveur m’a aidé à monter en agrippant mon bras lorsque tout à coup le bus à accéléré pour rejoindre la file allant vers Andohan’ Analakely. Le receveur m’a subitement lâché et a fermé la portière. Alors, Je suis tombé sur la route goudronnée et j’ai failli finir sous les roues de la voiture derrière », déplore la victime. Par suite, pour délit de fuite et blessure, la victime avais porté plainte le lendemain contre le chauffeur et l’aide chauffeur, puisque à la suite de cet accident et à cause de sa blessure, il avait été dans l’incapacité de travailler. « Suite à l’accident, j’étais dans un état d’incapacité permanente partielle puisque mon épaule droite déboitait et je n’avais pas travaillé pendant douze jours » rajoute-t-il. La décision de la justice est acceptable d’après lui par rapport à la situation et servira d’exemple au transporteur, surtout dans la capitale. Le cas n’est pas isolé puisque, chaque jour, les passagers se plaignent dans les réseaux sociaux des cas similaires dans les transports public où bousculement et entorses aux cahiers des charges font partie du quotidien des passagers. « Les victimes doivent signaler auprès du service de doléances de l’Agence de transport terrestre (ATT) si des cas flagrants se présentent. Dans le cas présent, la plainte de la victime nous a permis d’enclencher la procédure et de prendre des mesures dans ce sens », explique Jeannot Reridake, Directeur Général de l’ATT. « J’encourage les passagers victimes de signaler par message où sur le compte facebook de l’ATT le cas d’infraction dans les transports publics », conclut-il. Diamondra Randriatsoa