Antsirabe - Un individu menotté succombe


Un voleur succombe au violon pendant sa garde-à-vue. Ses comparses ont été arrêtés avec lui pour le même délit. La mort a happé un individu placé en garde à vue à la brigade territoriale de la gendarmerie nationale à Antsirabe. Samedi, au réveil, le suspect agonisait lorsque les gendarmes qui assuraient la permanence ont ouvert la cellule de sûreté pour contrôle et vérification quotidiens. Jugeant son état préoccupant, ces derniers l’ont évacué d’urgence à l’hôpital d’Andranomadio, où il a succombé. Le défunt est âgé de quarante ans. Il travaillait dans une station-service. De source auprès de la gendarmerie nationale, le quadragénaire, délinquant primaire qui n’a jamais eu à répondre de quoi que ce soit devant la justice, a été pris en flagrant délit de vol. Il aurait été en train d’escamoter des barils appartenant à la station-service en agissant avec deux de ses comparses, lorsqu’ils se sont fait cueillir. Agressivité Après avoir été soumis au feu roulant des questions, ils ont été présentés à la brigade territoriale de la gendarmerie, où les enquêteurs ont procédé à leurs auditions. D’après les informations communiquées, ce sont leurs employeurs mêmes qui les y ont conduits. Vendredi, après avoir été entendus, les trois suspects devaient être transférés au parquet mais un prolongement de mise en garde à vue a pris effet pour le week-end. C’est au cours de ce prolongement que le pire s’est produit. Les explications recueillies auprès de la gendarmerie nationale d’Antsirabe révèlent que le quadragénaire n’affichait aucun signe apparent de trouble mental ni de dépression lors des enquêtes. Une fois enfermé, il aurait semé la pagaille en se soulageant dans la cellule, pour ensuite lever la main sur d’autres personnes qui s’y trouvaient. Pour la sécurité de ses compagnons de cellules, il a été menotté. Des gendarmes de la brigade signalent pour leur part que le quadragénaire aurait cogné plusieurs fois sa tête contre les murs et a à maintes reprises tenté d’arracher sa menotte. Face à ces scènes, ses compagnons de cellule l’auraient fui. Sa dépouille a été laissée samedi aux bons soins de sa famille. De son côté, la gendarmerie à ouvert un dossier sur son décès. Ses deux compères, mouillés pour vol de fûts, ont été pour leur part traduits devant le parquet hier.  
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