AMBATO BOENY - L’otage relâché par ses kidnappeurs


L’otage pris par une quarantaine de dahalo à Ankijabe dans le district d’Ambato Boeny, enlevé le 31 janvier dernier durant une attaque à main armée d’un commerçant, a été relâché, dimanche matin. L’affrontement a duré trois heures de temps, de 16h à 19h à Ankarafantsika. La mère de famille, épouse du commerçant, a été blessée durant l’échauffourée entre les gendarmes et les malfaiteurs. Aucune rançon n’a été payée bien que les ravisseurs aient exigé des centaines de millions d’ariary. Telle a été la déclaration du commandant de groupement de la Gendarmerie nationale Boeny, Faha Bienvenu, hier lors d’un point de presse. « Les éléments de la Gendarmerie nationale et le fokonolona ont suivi les traces des dahalo, après le rapt perpétré vendredi. On a retrouvé des indices, une partie du butin dérobé, dans la forêt du Parc National d’Ankarafantsika dont des téléviseurs à écran plat, des bonbons ainsi que des cigarettes. Les bandits ont utilisé des armes similaires à celles des forces de l’ordre, ils étaient bien équipés. Plusieurs personnes sont arrêtées et des complices sont encore en cavale, les recherches continuent même si l’otage est relâché », a déclaré le colonel, Faha Bienvenu, commandant de groupement Boeny. Durant cette attaque, survenue jeudi dernier à Ankijabe, les gangsters avaient emporté plusieurs TV à écran plat, des subwoofers, des vêtements et d’autres marchandises et la somme de dix millions d’ariary. Le commandant exhorte ainsi le fokonolona à mettre en place les andrimasom-pokonolona, ou kalory (vigiles de nuit) afin de veiller sur la sécurité.  
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