Dans l’archipel, le gouvernement veut faire passer une loi qui accordera l’importation des médicaments par une seule entité. Le SNPO met en garde contre un tel monopole. Le Syndicat des pharmaciens d’officine, SNPO, valide la nécessité d’un établissement public à caractère administratif chargé de la régulation des médicaments et autres produits pharmaceutiques. Il met en garde contre les dangers d’un tel monopole et propose des amendements au projet de loi du Code de Santé publique. Les autorités visent la fin de l’importation de médicaments contrefaits et l’uniformité des prix. Les pharmaciens ont convoqué la presse le jeudi 3 janvier, pour sensibiliser l’opinion publique aux risques d’une telle mesure. En revanche, le syndicat s’étonne de ne pas avoir été associé à la rédaction du projet de loi sur la partie concernant le monopole de l’importation par cet établissement. Les pharmaciens alertent avant-hier l’opinion publique sur le fait qu’un tel pouvoir attribué à un seul organisme ne peut qu’être préjudiciable à tous. En cas de mauvaise gestion des stocks ou de problème de transport, c’est tout le pays qui se trouverait privé de médicaments. Le SNPO réclame le maintien du droit d’importer des médicaments pour les officines en plus de cette centrale d’achats. Mais alors le problème- que l’État tente de résoudre ici- de la disparité des prix pouvant aller jusqu’à quadrupler d’une pharmacie à l’autre pour le même remède, ne sera en rien réglé. Sur ce point, les pharmaciens entendent défendre leur droit à la concurrence. © RFI
Dans l’archipel, le gouvernement veut faire passer une loi qui accordera l’importation des médicaments par une seule entité. Le SNPO met en garde contre un tel monopole. Le Syndicat des pharmaciens d’officine, SNPO, valide la nécessité d’un établissement public à caractère administratif chargé de la régulation des médicaments et autres produits pharmaceutiques. Il met en garde contre les dangers d’un tel monopole et propose des amendements au projet de loi du Code de Santé publique. Les autorités visent la fin de l’importation de médicaments contrefaits et l’uniformité des prix. Les pharmaciens ont convoqué la presse le jeudi 3 janvier, pour sensibiliser l’opinion publique aux risques d’une telle mesure. En revanche, le syndicat s’étonne de ne pas avoir été associé à la rédaction du projet de loi sur la partie concernant le monopole de l’importation par cet établissement. Les pharmaciens alertent avant-hier l’opinion publique sur le fait qu’un tel pouvoir attribué à un seul organisme ne peut qu’être préjudiciable à tous. En cas de mauvaise gestion des stocks ou de problème de transport, c’est tout le pays qui se trouverait privé de médicaments. Le SNPO réclame le maintien du droit d’importer des médicaments pour les officines en plus de cette centrale d’achats. Mais alors le problème- que l’État tente de résoudre ici- de la disparité des prix pouvant aller jusqu’à quadrupler d’une pharmacie à l’autre pour le même remède, ne sera en rien réglé. Sur ce point, les pharmaciens entendent défendre leur droit à la concurrence. © RFI