Agression d'un Avocat - Retour en France aléatoire pour l’un des tortionnaires


Les coups et blessures volontaires perpétrés contre un avocat dans les rues d’Antanimena samedi au crépuscule font couler beaucoup d’encre. Remis à la Section des Recherches Criminelles (SRC) de la gendarmerie nationale à Fiadanana par son propre père, officier général, directeur de la Sécurité auprès de la primature, l’un des agresseurs y est placé en garde à vue depuis samedi. Résidant à Marseille en France, celui-ci risque fort d’être immobilisé à Mada­gascar après les actes de violence de samedi. Il est en revanche prévu être présenté devant le parquet à Anosy ce jour. Son frère, principal auteur de l’agression ayant frappé la tempe de l’avocat à coup de crosse d’arme automatique, après lui avoir asséné un coup de pied en pleine figure, sans parler des insultes, des menaces à l’arme de poing, ainsi que des actes de vandalisme sur le véhicule du blessé, n’a pas encore été en revanche entendu. Souffrant d’une fracture de la jambe d’après ses proches, ce militaire du Bataillon de Sécurité de la Primature se trouve actuellement dans un centre hospitalier, alors que dans une vidéo qui circule, ont le voit infliger un violent coup de pied au juriste. Depuis dimanche, des enquêteurs se sont rendus à l’hôpital où il se trouve pour le tenir à l’œil. La SRC entend néanmoins l’auditionner et le faire comparaître devant le parquet, tôt ou tard. Les pistes permettant de coincer le troisième agresseur reposent sur l’enquête des deux fils du général.
Plus récente Plus ancienne