Les séquelles de l’incendie ayant rasé trois cents quatre-vingt-cinq toits dans les quartiers de Marindrano et d’Ankadindrano Mananjary dans la nuit de dimanche à lundi sont encore très présentes. Des scènes d’émeutes ont secoué la ville hier. Après sa douloureuse expérience, le fokonolona monte la garde chaque nuit et déploie des patrouilleurs. Hier, l’arrestation d’un présumé pyromane a embrasé la ville de Mananjary. Une masse d’individus déchaînés, exigeant que la police leur remette le suspect pour lui faire subir la vindicte populaire, a assiégé le commissariat. Pour des raisons de sécurité, il a été emmené à la prison de Mananjary où ses auditions se sont poursuivies. L’étau s’est resserré autour du jeune homme lorsqu’il est tombé sur les villageois en patrouille, hier vers 2 heures du matin. Lors d’une fouille, deux briquets à gaz et une boîte d’allumettes ont été découverts dans ses poches. À l’issue d’un interrogatoire serré mené par le groupe de patrouilleurs, il a été relâché pour être convoqué au lever du jour, vers 7 heures. Montré du doigt pour avoir été pour quelque-chose dans l’incendie, il a été passé à tabac avant que des individus s’opposant aux maltraitances qui lui ont été infligées ont exigé qu’il soit remis à la police. Les scènes d’émeutes ont éclaté pendant sa mise en garde à vue.
Les séquelles de l’incendie ayant rasé trois cents quatre-vingt-cinq toits dans les quartiers de Marindrano et d’Ankadindrano Mananjary dans la nuit de dimanche à lundi sont encore très présentes. Des scènes d’émeutes ont secoué la ville hier. Après sa douloureuse expérience, le fokonolona monte la garde chaque nuit et déploie des patrouilleurs. Hier, l’arrestation d’un présumé pyromane a embrasé la ville de Mananjary. Une masse d’individus déchaînés, exigeant que la police leur remette le suspect pour lui faire subir la vindicte populaire, a assiégé le commissariat. Pour des raisons de sécurité, il a été emmené à la prison de Mananjary où ses auditions se sont poursuivies. L’étau s’est resserré autour du jeune homme lorsqu’il est tombé sur les villageois en patrouille, hier vers 2 heures du matin. Lors d’une fouille, deux briquets à gaz et une boîte d’allumettes ont été découverts dans ses poches. À l’issue d’un interrogatoire serré mené par le groupe de patrouilleurs, il a été relâché pour être convoqué au lever du jour, vers 7 heures. Montré du doigt pour avoir été pour quelque-chose dans l’incendie, il a été passé à tabac avant que des individus s’opposant aux maltraitances qui lui ont été infligées ont exigé qu’il soit remis à la police. Les scènes d’émeutes ont éclaté pendant sa mise en garde à vue.