Association des médiateurs francophones - La médiature réclame une compétence plus large


Les compétences de la médiature de la République de Madagascar sont limitées. Cette institution a peu de marge de manœuvre dans la situation qui prévaut actuellement. C’est ce qui a émergé lors de la visite officielle d’Edouard Nduwimana, vice président de l’association des Ombudsmans et des médiateurs francophones. En visite officielle à Mada­gascar, ce médiateur de la République du Burundi plaide pour l’élargissement des compétences de son homologue malgache. « L’objet de notre visite c’est de voir comment plaider l’harmonisation de la loi régissant la médiature à Madagascar pour qu’elle puisse aussi intervenir de moyen de réconciliation, et le rapprochement des forces politiques et sociales », explique-t-il. En vertu de l’article 1er de l’Ordonnance 92-012 du 29 avril 1992, ce texte dispose en effet que « le Médiateur reçoit les réclamations concernant, dans leurs relations avec les administrés, le fonctionnement des administrations de l’État, des collectivités territoriales, des établissements publics et de tout autre organisme investi dans une mission de service public ». Autrement dit, son rôle consiste à défendre les droits des usagers des services publics en cas de prestation insatisfaisante de la part de l’Administration. Elle intervient en faveur du réclamant pour le respect de ses droits par le service concerné. Elle écoute et conseille les plaignants sur les démarches à suivre concernant leurs problèmes et enfin de procéder à une médiation à la suite des démarches restées infructueuses.
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