Examen - "Première journée facile" selon des candidats


La première journée du BEPC s’est déroulée sans incident majeur rapporté dans la capitale. Les candidats ont passé les épreuves sereinement. C'était facile". Telle est l'expression d’Avoaina Amboarafitahi- ana, un candidat au BEPC au CEG Antanimbarinandrina. Un sentiment partagé par la plupart des candidats. Les sujets n’étaient ni faciles ni difficiles d'après les candidats. « Les sujets ne sont pas vraiment faciles mais abordables », affirme Teddy Hossenaly, un candidat du centre Lycée Moderne Ampefiloha (LMA). Un soulagement qui se reflétait sur la plupart des visages de ces élèves pour cette première journée de l'examen du BEPC, hier, et partagé par les parents. Dès 10h30, une foule composée des parents et quelques  amis des candidats attendaient impatiemment devant le portail des centres d'examen pour connaitre le déroulement de cette première journée. Les parents ont remarqué le calme et la confiance chez leurs enfants. « J'ai vu que mon fils avait de l'assurance. Il disait que c'était plus facile que les exercices en classe », affirme Voahirana Ramala, mère d’Avoaina Amboarafitahiana. La matinée de cette première journée a été consacrée à l'épreuve de malgache. Le sujet proposé parle de l'amour de la patrie, « L'initiative garantit le développement d'un pays », un sujet que certains candidats avaient du mal à comprendre. « Le sujet en général était facile, seulement je n'ai pas bien compris l'expression écrite », affirme Todisoa Marcel Ramarijaona, candidat au CEG Antanimena. Lalao Yantarimalala, professeur de la langue malgache explique que, « En principe, si les professeurs ont fini jusqu'à la fin de l'année scolaire tous les programmes et que les élèves sont assidus, les élèves doivent savoir le traiter. Le développement et l'exhumation font partie des programmes en classe de troisième, mais cette année, les responsables ont décidé d'aborder le développement, ce qui a surpris les autres candidats », explique-t-elle. Bon déroulement Les mêmes constatations ont été soulevées par les candidats l'après-midi, lors de l’épreuve de  la science de la vie et de la terre (SVT). « Le sujet de SVT était moyen mais le calcul sur la porosité du sol dans la partie géologie a été difficile pour moi. Il était prévu qu'il y aurait un calcul dans cette matière mais c'était difficile », raconte Mandresy Ramanantoanina Andria-manjaka, candidat au CEG Antanimena. En général, l'examen s'est bien déroulé, d'après les chefs de centre. « Nous n'avons pas eu de problème depuis ce matin. Seulement, un enfant en situation d'handicap a dû être affecté dans une autre salle car il était prévu passer son examen à l'étage, or il n'est pas capable de descendre l'escalier en fauteuil roulant », explique Nirina Razakamanana Razafindra-lambo, proviseur et chef de centre au Lycée moderne Ampefiloha (LMA). Les cas d’absences ont varié d’un centre à l’autre. Cent vingt-cinq  candidats ont été défaillants  dans ce centre sur quatre mille cinq cent candidats. Un candidat mort à Sambava Un jeune candidat de 17 ans appelé Grange Stueland Fenozara, un élève du CEG Loharanon'Antsahabe   dans la ville de Sambava est mort en plein examen, hier, dans le centre d'Ambodiampana. D'après le ministère de l'Éducation nationale, il était déjà malade une semaine avant l'examen, mais il est quand même venu passer son examen. Après l'appel, ce garçon s'est évanoui. D'après une source de proximité, on l'a emmené dans un centre de santé de base mais les médecins n'ont pu le sauver. Les responsables de l'Éducation nationale sur place ont commencé, hier après-midi, à se réunir et à prendre des dispositions par rapport à cet incident. Mamisoa Antonia
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