Les ordures s'entassent dans la capitale après les fêtes pascales. L'opération de ramassage est difficile. Les détritus ménagers débordent des bacs à ordures dans la ville d'Antananarivo, depuis le weekend de Pâques. Des 67 Ha à Ambohimanarina, d'Anosibe à Andravoahangy ou encore à Analamahitsy, les ordures s'accumulent. Selon les habitants près de ces bacs, le ramassage s'effectue rarement, en une journée. « Ils sont passés une seule fois depuis ce matin », indique une vendeuse à Analamahitsy. Vingt-et-un ou vingt-deux camions sont mobilisés pour le ramassage. « C'est insuffisant par rapport à la quantité d’ordures déposées dans les bacs, après ces fêtes pascales », reconnaît en premier temps, le colonel Marie William Rakotoarivony, directeur du Service autonome du maintien de la ville d'Antananarivo (SAMVA), hier. Plusieurs facteurs ont engendré cet encombrement des ordures. « Beaucoup de personnes n'ont pas travaillé durant ces fêtes pascales, comme les agents du système de restauration de l'eau et de l'hygiène (RF2), les gens de maison pour arriver à cette situation. Ils n'ont jeté leurs ordures que ce jour (ndlr : hier) », accuse ce responsable du SAMVA. Mille tonnes Les pique-niqueurs et les commerçants dans le centre-ville n'ont pas été non plus d'une grande aide pour les agents balayeurs au sein la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA), durant ces fêtes. Sur les chaussées, les trottoirs, dans les canaux, des sacs en plastique, des papiers, des fruits pourris s'entassaient partout. Dix tonnes d'ordures ont été collectées dans les quartiers d'Analakely et ses environs, en l'espace d'une journée seulement, lors d'un assainissement effectué par les six cents balayeurs du premier arrondissement de la CUA, hier. Le colonel Marie William Rakotoarivony promet que cette situation ne sera que temporaire. « Cela ne durera que deux ou trois jours, au maximum. Nous ferons de notre mieux pour nous en débarrasser le plus vite possible », avance-t-il. Plus de mille tonnes d'ordures sont ramassées quotidiennement dans la ville d'Antananarivo, puis jetées au site de décharges à Andralanitra. Miangaly Ralitera
Les ordures s'entassent dans la capitale après les fêtes pascales. L'opération de ramassage est difficile. Les détritus ménagers débordent des bacs à ordures dans la ville d'Antananarivo, depuis le weekend de Pâques. Des 67 Ha à Ambohimanarina, d'Anosibe à Andravoahangy ou encore à Analamahitsy, les ordures s'accumulent. Selon les habitants près de ces bacs, le ramassage s'effectue rarement, en une journée. « Ils sont passés une seule fois depuis ce matin », indique une vendeuse à Analamahitsy. Vingt-et-un ou vingt-deux camions sont mobilisés pour le ramassage. « C'est insuffisant par rapport à la quantité d’ordures déposées dans les bacs, après ces fêtes pascales », reconnaît en premier temps, le colonel Marie William Rakotoarivony, directeur du Service autonome du maintien de la ville d'Antananarivo (SAMVA), hier. Plusieurs facteurs ont engendré cet encombrement des ordures. « Beaucoup de personnes n'ont pas travaillé durant ces fêtes pascales, comme les agents du système de restauration de l'eau et de l'hygiène (RF2), les gens de maison pour arriver à cette situation. Ils n'ont jeté leurs ordures que ce jour (ndlr : hier) », accuse ce responsable du SAMVA. Mille tonnes Les pique-niqueurs et les commerçants dans le centre-ville n'ont pas été non plus d'une grande aide pour les agents balayeurs au sein la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA), durant ces fêtes. Sur les chaussées, les trottoirs, dans les canaux, des sacs en plastique, des papiers, des fruits pourris s'entassaient partout. Dix tonnes d'ordures ont été collectées dans les quartiers d'Analakely et ses environs, en l'espace d'une journée seulement, lors d'un assainissement effectué par les six cents balayeurs du premier arrondissement de la CUA, hier. Le colonel Marie William Rakotoarivony promet que cette situation ne sera que temporaire. « Cela ne durera que deux ou trois jours, au maximum. Nous ferons de notre mieux pour nous en débarrasser le plus vite possible », avance-t-il. Plus de mille tonnes d'ordures sont ramassées quotidiennement dans la ville d'Antananarivo, puis jetées au site de décharges à Andralanitra. Miangaly Ralitera