Vatomandry - La CNSS en bonne marche


Après le lancement en janvier, environ douze mille personnes issues de Vatomandry profitent des offres de service de santé dans les centres de santé de base. Sur la bonne voie. La Caisse nationale de solidarité pour la santé (CNSS) lancée à Vatomandry au mois de janvier, démarre petit à petit, même si la population de Vatomandry en bénéficie pour le moment. Environ douze mille personnes jouissent des services qu’offrent les centres de santé de base et le centre hospitalier de référence du district à travers la mise en place de cette Caisse nationale. « Il existe un suivi de la réalisation de la Caisse nationale. Une grande partie des bénéficiaires est affiliée à l’État, dont onze mille huit cinquante quatre personnes. Et six cent vingt trois personnes sont des adhérents volontaires. La mise en place de cette Caisse vise à l’amélioration de la qualité des soins, mais aussi éduque la population à consulter les centres de Santé publique », explique Misa Rahantason, chef du service de communication de la CNSS. Le coût des soins, les médicaments, les interventions chirurgicales font partie des paniers de soins. Des moyens de transport sont aussi attribués aux personnes qui sont obligées d’être transférées d’urgence dans les centres hospitaliers de référence du district. Personnes vulnérables Neuf critères ont été élaborés par les ministères de la Santé publique et de la Population, de la protection sociale et de la promotion de la femme, afin de définir les bénéficiaires de cette Caisse nationale, surtout les affiliés de l’État, d’après Andrinambinintsoa Randimbiarison, chef du service de la mobilisation sociale. Les bénéficiaires sont les familles de plus de cinq membres, les pères de famille qui n’ont ni revenu ni terre à cultiver, les hommes âgés de plus de 65 ans, les familles qui comptent plus de cinq enfants de moins de dix ans, celles dont les enfants ne sont pas scolarisés ou ont arrêté leurs études, faute de moyens financiers, les sans-abri, les personnes en situation de handicap, les victimes de catastrophes naturelles ou d’actes de banditisme dans les six mois précédant l’enquête des bénéficiaires.
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