Seulement 10 % des personnes supposées vivre avec le VIH, sont dépistées. « La situation pousse à focaliser la célébration de cette journée mondiale sur un renforcement des activités de dépistage », a déclaré Yoel Rantomalala, ministre de la Santé publique, samedi à Iavoloha. Une séance de dépistage ouvert au grand public s’est aussi déroulée dans le jardin d’Ambohi-jatovo, samedi dans le cadre de cette journée. En fait, le taux de prévalence de Vih/Sida à 0,3%, est encore faible pour Madagascar, d’après le Comité national de lutte contre le Sida (CNLS). Le taux est plutôt élevé chez les groupes vulnérables d’après des enquêtes. « 14 % des homosexuels, 8,2 % des consommateurs de drogues injectables et 5 % des professionnels du sexe, portent le VIH. Quelques adultes âgés du 35 ans ou plus, ayant plusieurs partenaires sont aussi atteints de cette maladie », souligne Jasminah Rasoanarivo, secrétaire général du CNLS. Même si ce sont ces groupes qui ont été enquêtés, le VIH peut infecter n’importe qui. à l’issue de cette journée mondiale de lutte contre le Sida, la discrimination entre groupes sociaux est exclue. La plupart des Malgaches ne veulent pas se faire dépister car ils ont honte. « Il ne faut pas penser que ce sont seulement ces groupes vulnérables qui sont touchés par le VIH. Un chauffeur de camion, un cultivateur ou un marchand peuvent porter le virus s’ils ne se protègent pas », affirme un médecin membre du CNLS. Une personne vivant avec le VIH suit un traitement d’antirétroviral. Environ trois mille personnes suivent ce traitement actuellement. « C’est un traitement à vie. Il s’agit d’une piqure gratuite dans les centres de santé de base ou des médecins référents. Ce médicament renforce le système immunitaire pour pouvoir lutter contre les maladies opportunistes comme la tuberculose», ajoute-t-il. Il poursuit que le suivi de chaque malade permet de compter les charges virales permettant de mesurer l’augmentation du système immunitaire. à un certain stade, une personne atteinte du VIH peut ne plus transmettre la maladie à son partenaire.
Seulement 10 % des personnes supposées vivre avec le VIH, sont dépistées. « La situation pousse à focaliser la célébration de cette journée mondiale sur un renforcement des activités de dépistage », a déclaré Yoel Rantomalala, ministre de la Santé publique, samedi à Iavoloha. Une séance de dépistage ouvert au grand public s’est aussi déroulée dans le jardin d’Ambohi-jatovo, samedi dans le cadre de cette journée. En fait, le taux de prévalence de Vih/Sida à 0,3%, est encore faible pour Madagascar, d’après le Comité national de lutte contre le Sida (CNLS). Le taux est plutôt élevé chez les groupes vulnérables d’après des enquêtes. « 14 % des homosexuels, 8,2 % des consommateurs de drogues injectables et 5 % des professionnels du sexe, portent le VIH. Quelques adultes âgés du 35 ans ou plus, ayant plusieurs partenaires sont aussi atteints de cette maladie », souligne Jasminah Rasoanarivo, secrétaire général du CNLS. Même si ce sont ces groupes qui ont été enquêtés, le VIH peut infecter n’importe qui. à l’issue de cette journée mondiale de lutte contre le Sida, la discrimination entre groupes sociaux est exclue. La plupart des Malgaches ne veulent pas se faire dépister car ils ont honte. « Il ne faut pas penser que ce sont seulement ces groupes vulnérables qui sont touchés par le VIH. Un chauffeur de camion, un cultivateur ou un marchand peuvent porter le virus s’ils ne se protègent pas », affirme un médecin membre du CNLS. Une personne vivant avec le VIH suit un traitement d’antirétroviral. Environ trois mille personnes suivent ce traitement actuellement. « C’est un traitement à vie. Il s’agit d’une piqure gratuite dans les centres de santé de base ou des médecins référents. Ce médicament renforce le système immunitaire pour pouvoir lutter contre les maladies opportunistes comme la tuberculose», ajoute-t-il. Il poursuit que le suivi de chaque malade permet de compter les charges virales permettant de mesurer l’augmentation du système immunitaire. à un certain stade, une personne atteinte du VIH peut ne plus transmettre la maladie à son partenaire.