Infrastructure - Ouverture de l’Axe Ivato-Tsarasaotra


Le grand public peut circuler sur la route Tsarasaotra-Ivato. Cette voie rapide menant vers l’aéroport d’Ivato a été ouverte de façon provisoire, hier. Une pierre à l'édifice. Le grand public peut désormais profiter de la voie rapide entre Tsarasaotra et Ivato. L'ouver­ture officielle a été effectuée hier par le président intérimaire Rivo Rakotovao accompagné du staff du ministère des Travaux publics et de l'infrastructure (MTPI). La voie qui permettra enfin d’atténuer les bouchons de l’axe nord-ouest de la ville est désormais presque opérationnelle à 100%. Le nouvel axe routier se présente sous forme de voie rapide mesurant près de 11 km de longueur avec une largeur de 12m. Équipée de deux voies avec une vitesse de croisière de 60 km et de 30 km pour certaines sections de virage, la route reliera l’aéroport international d’Ivato à Antananarivo, qui passera par la commune d’Ivato, fokontany Ivato Aéroport, la commune d’Amba­tolampy Tsimahafotsy, la commune d’Ankadikely, le fokontany Imamba ainsi que le cinquième arrondissement et le fokontany Soavi­masoandro, qui en quelque sorte, désenclave cette partie Nord d’Anta­nanarivo. « La capitale entame actuellement la révision de son master plan vers la création d’une ville polynucléaire tendant vers la concrétisation du concept de Grand Tanà. Des projets réalisés au sein du MTPI dans le secteur route visant à apporter des solutions concrètes aux problématiques urbaines », explique Ulrich Andriatiana, ministre des Travaux publics. Sécurité Fruit de la collaboration entre les gouvernements chinois et malgache, le projet est ainsi réalisé par une entreprise chinoise dénommée China Harbour Engineering Corporation (CHEC) avec un coût total estimé à près de 184 milliards d’ariary. Il a été lancé en février 2016, avant d’être suspendu en octobre 2016 à cause de paramètres techniques comme les risques d’affaissement des terrains. Par mesure de sécurité, la voie est fermée entre vingt et une heure et cinq heures. La raison est la mise en place des dispositifs préventifs tels que des casseurs de vitesse en certains passages. « Cette ouverture est assimilée à une phase de test pour cibler l’installation des dispositions de sécurité préventives ». Selon le directeur général de l’infrastructure et de l’équipement Jean Rolland Randria­maro. Par ailleurs, les conditions ne sont pas optimums, l’éclairage reste à installer ainsi que certains panneaux de signa­li­sation. À la différence de son ouverture durant la francophonie, celle d’aujourd’hui garantit au public une libre circulation aux heures ouvrables. Randriananja Narindra
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