La circulation de grosses sommes d’argent commence à se faire jour à la veille de la prochaine présidentielle. Ainsi, un tel cas est apparu à Antsirabe lors de la préparation de la participation de maires du Vakinankaratra à la présentation de l’IEM par Andry Rajoelina dans la capitale. De fait, l’un d’entre eux a incité, voire « obligé », ses pairs à assister à ce meeting contre quelques liasses plus ou moins épaisses. Trente-deux maires de la région Vakinankaratra étaient censés être « financés » pour aller à cette réunion. Mais, vingt-quatre d’entre eux se sont décidés à prendre le véhicule mis à leur disposition, les huit autres édiles ayant invoqué des raisons plus ou moins obscures pour leur empêchement à la dernière minute. Un représentant du parti HVM a eu vent de ce voyage vers la capitale, et a dissuadé les maires partants pour le meeting Mapar d’y aller. Finalement, seuls six maires sont partis pour le Palais des Sports Mahamasina, mercredi matin. Il reste que les menaces à peine voilées pèsent sur les élus locaux, en vue de la présidentielle. Certains ont dû renoncer au pactole qui leur a été promis s’ils changent de couleur politique.
La circulation de grosses sommes d’argent commence à se faire jour à la veille de la prochaine présidentielle. Ainsi, un tel cas est apparu à Antsirabe lors de la préparation de la participation de maires du Vakinankaratra à la présentation de l’IEM par Andry Rajoelina dans la capitale. De fait, l’un d’entre eux a incité, voire « obligé », ses pairs à assister à ce meeting contre quelques liasses plus ou moins épaisses. Trente-deux maires de la région Vakinankaratra étaient censés être « financés » pour aller à cette réunion. Mais, vingt-quatre d’entre eux se sont décidés à prendre le véhicule mis à leur disposition, les huit autres édiles ayant invoqué des raisons plus ou moins obscures pour leur empêchement à la dernière minute. Un représentant du parti HVM a eu vent de ce voyage vers la capitale, et a dissuadé les maires partants pour le meeting Mapar d’y aller. Finalement, seuls six maires sont partis pour le Palais des Sports Mahamasina, mercredi matin. Il reste que les menaces à peine voilées pèsent sur les élus locaux, en vue de la présidentielle. Certains ont dû renoncer au pactole qui leur a été promis s’ils changent de couleur politique.