Ambohidratrimo - Progrès de la santé infantile dans les villages


La santé mère-enfant s'améliore dans le district d'Ambohidratrimo. L'implication des agents communautaires porte ses fruits. Bon point. La diarrhée n'est plus une grande préoccupation des villageois dans le district d'Ambohidratrimo. Il n'y aurait plus que 1% des enfants qui sont touchés par la maladie, actuellement, contre 25% à 30%, il y a quelques années, selon le rapport du service de santé du district. « Nous avons pu atteindre ce bon résultat grâce au renforcement de la sensibilisation sur l'hygiène, effectuée par les agents communautaires, dont le lavage des mains », lance le Dr Paul Zafimbelo Randrianjara, adjoint technique du service de santé du district d'Ambohi­dratrimo, lundi. Il a indiqué que l'étroite collaboration entre les centres de santé de base et les agents communautaires, dans le cadre du projet de l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) Mikolo, a permis l'amélioration de la santé de la mère et de l'enfant dans son district. « Le taux de mortalité infantile a baissé, surtout, chez les moins de 5 ans », renchérit-il. À part les sensibilisations, les agents communautaires prodiguent les premiers soins chez les enfants de moins de 5 ans, comme dans le cas d'une légère hausse de la température, d'une diarrhée, ou d'un problème respiratoire. Premiers soins « Si je constate que le soin n'est pas de mon niveau, j'envoie directement le malade au Centre de santé de base (CSB). Le médecin-chef me confirme, ensuite, si le malade est arrivé », explique Lynda Razafiharilalao, agent communautaire la plus active et organisée à Ambohidratrimo. Catharina Taylor, vice-présidente de Management Sciences for Health, l'organisation internationale qui a mis en œuvre le projet USAID Mikolo, n'a pas manqué de féliciter la réussite de cette collaboration, lors de sa visite dans la mise en œuvre des activités du projet dans un site à Ambatolampy Tsimahafotsy, lundi. « Notre partenariat avec le ministère de la Santé publique est un succès. Nous avons constaté un grand progrès sur la santé mère-enfant, qui est notre priorité », s'exprime-t-elle. Ce projet quinquennal touche à sa fin, cette année. Catharina Taylor confirme la poursuite de la collaboration entre l'État malgache et le gouvernement américain dans le domaine de la santé publique. Elle indique même que les financements pourraient augmenter. Miangaly Ravalitera
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