Enseignement supérieur - Le Seces cesse la grève


Le Syndicat des enseignants chercheurs et chercheurs enseignants (Seces) avec les personnels administratifs et la délégation des étudiants de l’université d’Antananarivo ont décidé d’arrêter leur grève mais mettent en réserve que des concertations se déroulent vraiment, a-t-on rapporté suite à une conférence de presse, hier. «Nous avons rencontré le président de la République, Hery Rajao­narimampianina, lundi matin. Ce qui est important est qu’il a fait des efforts pour nous écouter. Il n’y avait pas vraiment des réponses exactes à nos revendications, mais il a juste demandé de stopper la manifestation. Il a mentionné que notre problème ne peut se résoudre que si l’économie du pays s’accroit. Un comité de suivi et technique pour veiller va être créé pour que tous les droits revendiqués soient appliqués», explique Sammy Grégoire Ravelo­nirina, président du Seces. En attendant l’établissement de ce comité, le Seces propose l’application de certaines revendications pouvant être effectuées à travers des notes de service, a-t-il souligné. Le loyer du bloc R+3 sera limité à 20 000 ariary tandis que celui des anciens blocs sera fixé à 10 000 ariary. Pour l’entretien de l’eau et de l’électricité, des plombiers devront être engagés pour la réparation au lieu d’attendre des mois. Paiement des indemnités Les bourses des étudiants seront fixées dans le budget de l’État et entreront dans la loi de finance 2019 comme le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Marie Monique Rasoazananera, a promis lors de cette rencontre. «Il faut que les chiffres s’affichent exactement pour l’augmentation des bourses selon les niveaux des étudiants et il est pareil pour les équipements. Une fois que ce projet de budget est signé, il ne reste plus que le suivi», ajoute le président de Seces. Le paiement des indemnités depuis janvier 2016 pour les chercheurs a été évoqué par le président. Le Seces réclame une rénovation des lois et des décrets élaborés au niveau de la Présidence et de la Primature par rapport au système LMD. Le code électoral en vigueur à l’université doit être modifié. «Nous revendiquons le changement du code électoral pour que nous puissions choisir de manière démocratique en suffrage universel, le doyen par exemple car son mandat va expirer », insiste Sammy Grégoire Ravelonirina.
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