Pêche - Carence de la législation portuaire


Légiférer. Le cadre législatif de la régulation de la pêche admet une insuffisance. C'est ce qui découle d'un atelier sur la formulation d'une stratégie et d'un plan d'action à l'échelle nationale pour améliorer la conformité avec l'accord de 2009 relatif aux mesures du ressort de l'État du port effectué durant cinq jours à l'hôtel Colbert. La concertation entre le ministère des ressources halieutiques et de la pêche de concert et l'organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a mis en exergue des carences législatives dans la gestion de contrôle des pêches de grande envergure. « Toutes les procédures administratives de contrôle et de surveillance doivent être consignées », explique le directeur de la pêche Herimamy Lalaniaina Razafindrakoto. Les procédures de contrôle administratif nécessitent une clarification des fonctions entre les institutions. « Une distinction des fonctions de surveillance entre l'agence portuaire, maritime et fluviale (APMF) et le centre de surveillance de la pêche (CSP) doit être opérée ». illustre-t-il. Ces mesures constituent les mesures de premières lignes dans la lutte contre la pêche illicite, non déclarée, non règlementée selon la définition de la FAO. L'objectif étant de prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite. L'information prime dans les prédispositions adoptées aux termes de l'atelier. « Les mesures consistent à tenir éloignés les navires suspects des ports afin d'épuiser leur ressources et ainsi les forcer à quitter les eaux malgaches », explique Hariman­dimby Rasolonjatovo, directeur de la CSP. Le changement de pavillon pour échapper aux contrôles constitue un exemple fréquent de fraudes. Narindra Randriananja
Plus récente Plus ancienne