Agriculture - La gestion des récoltes à améliorer


Les techniques de stockage traditionnelles deviennent obsolètes. Les agriculteurs suivent une formation pour renforcer leur capacité sur ce point. Optimisation. Des pertes d’aliments substantielles s’enregistrent annuellement dans le monde. Un phénomène que le forum du conseil agricole tente d’endiguer au niveau national à travers la formation de ses membres, effectuée dans les locaux du PIF TIC Ampefiloha. Selon le rapport de l'Organi­sation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, environ un milliard et demie de tonnes d’aliments sont perdues ou gaspillées par an dans le monde et à peu près 40 % des pertes surviennent après la récolte. Ces pertes considérables sont généralement dues à la mauvaise gestion dans le processus post-récolte. Notamment sur la méthode de récolte, système de séchage, le stockage et la transformation. Raison pour laquelle la gestion des produits alimentaires après la phase de récolte s’avère être importante et représente un moyen efficient, peu coûteux pour promouvoir la sécurité alimentaire et nutritionnelle. « Nous avons déjà implanté ce projet de gestion post-récolte dans les pays d’Afrique sub-saharienne à l’image du Benin, le Mozambique et la Tanzanie. Depuis l’application de cette technique, plus de cinquante-deux mille familles de petits paysans ont pu augmenter le rendement de leur production et par la même occasion leur niveau de vie. Combiné avec le savoir-faire malgache, en termes d’agriculture traditionnelle, le projet devrait nettement améliorer la situation dans la Grande île », explique Egessa Jerry Tingle, technicien de l’AFAAS (African Forum for Agricultural Advisory Services) Par ailleurs, dans le processus agricole, les producteurs s’empressent d’optimiser les capacités de production sans trop se soucier des autres engrainages menant vers la rentabilité de cette production. Il importe donc de renforcer toute cette chaîne afin de maximiser le tout.   Chaîne de valeur « Les techniques, les méthodes et approches de gestion post-récolte seront dispensées à la cinquantaine de participants présents durant ces deux jours de formation, qui, à leur tour, seront des vulgarisateurs et conseillers agricoles pour les producteurs, une fois sur le terrain. Il s’agit ici de répartir les efforts en vue du développement du secteur agricole afin qu’ils se concentrent uniquement sur la production », explique Willy Rakotomalala, représentant du ministère de l’Agriculture. Ainsi, des projets de renforcement de capacité au niveau régional seront entamés d’ici peu avec les partenaires internationaux à l’image du Fonds international de développement agricole (FIDA).  
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