L’enseignement supérieur se rapproche des jeunes ruraux. Des universités de proximité existent, déjà, dans plusieurs villes comme à Soavinandriana, à Antsirabe, à Mandritsara, à Fandriana. Le Centre National de Télé-enseignement de Madagascar (CNTEMAD) apporte, également, son appui au désengorgement des universités. Il couvre, actuellement, quarante quatre districts des vingt-deux régions. Sa direction générale projette d’ouvrir des branches à Mananara-Nord, à Analalava, prochainement. « Nous avons pour objectif de couvrir les cent dix-neuf districts », lance son directeur général, le Dr Djohary Andrianam-binina, hier, lors de la décoration honorifique de six employés du CNTEMAD. Djohary Andrianam-binina a évoqué la difficulté de l’enseignement dans les milieux ruraux. « Les étudiants des ruraux ne maîtrisent pas la langue française qui est la langue d’enseignement. C’est un facteur de blocage à l’apprentissage, ils ne comprennent pas le contenu des envois », enchaine-t-il, tout en précisant que des mesures sont déjà prises pour appuyer ces jeunes dans leurs études. Cette langue d’enseignement pose problème dès les classes primaires et les secondaires. Car même les enseignants ne maîtrisent pas la langue de Molière, notamment, ceux des milieux ruraux.
L’enseignement supérieur se rapproche des jeunes ruraux. Des universités de proximité existent, déjà, dans plusieurs villes comme à Soavinandriana, à Antsirabe, à Mandritsara, à Fandriana. Le Centre National de Télé-enseignement de Madagascar (CNTEMAD) apporte, également, son appui au désengorgement des universités. Il couvre, actuellement, quarante quatre districts des vingt-deux régions. Sa direction générale projette d’ouvrir des branches à Mananara-Nord, à Analalava, prochainement. « Nous avons pour objectif de couvrir les cent dix-neuf districts », lance son directeur général, le Dr Djohary Andrianam-binina, hier, lors de la décoration honorifique de six employés du CNTEMAD. Djohary Andrianam-binina a évoqué la difficulté de l’enseignement dans les milieux ruraux. « Les étudiants des ruraux ne maîtrisent pas la langue française qui est la langue d’enseignement. C’est un facteur de blocage à l’apprentissage, ils ne comprennent pas le contenu des envois », enchaine-t-il, tout en précisant que des mesures sont déjà prises pour appuyer ces jeunes dans leurs études. Cette langue d’enseignement pose problème dès les classes primaires et les secondaires. Car même les enseignants ne maîtrisent pas la langue de Molière, notamment, ceux des milieux ruraux.