Salon de Geneve -


Le Salon de Genève réserve toujours des nouveautés inédites, dont la Peugeot 508 qui a tiré son épingle du jeu cette année. Les Kia Ceed, BMW X4 et l’Alpine A110 ont également séduit. [caption id="attachment_51916" align="alignnone" width="300"] La 508 a séduit la grande majorité des visiteurs par son nouveau design.[/caption] La nouvelle Peugeot 508 fait sensation Plébiscitée. De très nombreux visiteurs l’ont fait à la Peugeot 508 durant le Salon de Genève, en Suisse, qui s’est déroulé du 8 au 18 mars. Une berline-coupé, sur laquelle on remarque immédiatement la nouvelle signature lumineuse hors-du-commun, dessinant une sorte de dents qui ceinturent la face-avant. Au niveau design, elle inspire luxe et modernité, mais également une touche de sportivité. La ligne de toit fuyante à l’arrière rappelle qu’on est en présence d’un coupé cinq portes. Les designers de Peugeot ont travaillé pendant un an et demi sur la morphologie de la nouvelle 508. Le but était de concevoir un modèle différent, statutaire et élégant. Le résultat est donc une berline au profil de Fastback, avec une chute de toit prononcée et des vitres sans encadrement. Côté motorisation, la Peugeot 508 embarque deux blocs essence 1,6L Puretech de 180 et 225 ch. En diesel, ce sera 130, 160 ou 180 ch. Seul le 1,5L Blue HDI 130 sera en boîte mécanique. Tous les autres moteurs se dotent de la boîte automatique EAT8. I-cockpit Le bon travail de Peugeot se retrouve aussi à l’intérieur, avec un habitacle toujours aussi novateur. La marque au Lion propose ainsi une nouvelle génération de son i-cockpit. On retrouve les standards de cette architecture avec une instrumentation haute, un petit volant à double méplat et un écran multimédia tourné vers le conducteur qui dispose de touches de raccourci. Le numérique prend une part grandissante comme en atteste la taille des écrans de douze pouces face au conducteur et 10 pouces pour le multimédia. La 508 se met aussi au goût du jour avec, suivant les finitions, des sièges massant, un éclairage Full LED, un régulateur de vitesse adaptatif avec aide au maintien dans la voie, un système de parking 100 % automatique, une caméra de recul, etc.. Elle pourra également adopter certaines technologies comme la vision nocturne. Peugeot mise sur la longévité de sa nouvelle berline. Ainsi le constructeur français affirme qu’elle sera toujours comme neuve après trois ans d’utilisation et qu’elle sera l’une des meilleures de sa catégorie. Pour relever ce défi, la marque française a instauré un protocole spécifique, dès la conception et la mise au point. Les tests grandeur nature comprennent un examen poussé des modèles produits à l’occasion des différentes phases d’élaboration du modèle. Une fois l’assemblage bouclé, l’inspection de la voiture dure en moyenne trois jours. Par la suite, les exemplaires testés subissent des séquences de vieillissement accéléré, en effectuant 45 000 km sur des bancs avec prise en compte des variations climatiques, mais également sur les nombreuses pistes des centres de mise au point de l’usine PSA. Tout un processus pour pouvoir rivaliser avec les leaders de ce segment luxueux. [caption id="attachment_51917" align="alignnone" width="300"] L’intérieur de la Peugeot se distingue avec le i-cockpit.[/caption] [caption id="attachment_51918" align="alignright" width="300"] La signature lumineuse dessine une forme de dent, qui ceinture la face-avant.[/caption]   [caption id="attachment_51922" align="aligncenter" width="300"] L’arrière de la Peugeot 508 renvoie à un profil Fastback.[/caption] Kya Ceed, troisième du nom Chez les Sud-Coréens, la Kia Ceed en est à sa troisième génération. Elle sera uniquement produite en version cinq [caption id="attachment_51920" align="alignright" width="300"] La Ceed veut bousculer les leaders du segment des citadines.[/caption] portes, en break SW et probablement en shooting brake. Finie la trois portes ProCeed. Cette nouvelle génération garde toujours la calandre nez de tigre. Les optiques s’étirent jusque sur les ailes. Bien évidemment, les LED sont présents partout. À l’intérieur, la planche de bord offre des équipements corrects et des matériaux de bonne qualité, mais sans vraiment donner de quoi s’extasier. Par contre, Kia a fait fort au niveau motorisation avec cinq blocs différents. La Ceed sera disponible avec trois moteurs à essence. L'ancien 1,4L MPi est repris en entrée de gamme et sera accompagné du trois cylindres 1L T-GDI de 120 ch et du nouveau 1,4L T-GDI 140 ch « Kappa ». En diesel, on aura un nouveau 1,6L CRDi, soit de 115 ch, soit de 136 ch. Tous les moteurs seront dotés d'une boîte mécanique six rapports. Le 1,4L T-GDI 140 et les 1,6L CRDi pourront eux être couplés à la transmission manuelle pilotée à double embrayage DCT7. Cette dernière sera accompagnée d’un sélecteur de mode de conduite permettant de choisir entre Normal et Sport. On apprécie également le système dénommé Trafic Jam Assist. Grâce à des caméras, la Ceed suivra les lignes de la route. Ce système de conduite autonome maintient ainsi le véhicule au centre de la voie, accélère et freine selon le trafic. BMW 4, la star chez les SUV Un salon sans les SUV est impensable, aujourd’hui, tant ce segment tient une place prépondérante sur le marché mondial. Et à Genève, la BMW X4 est sortie du lot. Basée sur la version classique de la X3, la X4 se différencie par sa chute de pavillon en pente douce. Et aussi, elle est plus longue de 5 cm et plus large de 3 cm. Son profil s’étire ainsi en longueur, profitant de ces gains de taille. On note également une courbure de toit moins marquée que sur la précédente génération. Ce qui lui confère deux avantages, à savoir améliorer l'accessibilité aux places arrière et la garde au toit, mais aussi rendre la ligne plus naturelle. Au lancement, la firme allemande proposera trois moteurs. Deux à essence de 184 et de 252 ch, ainsi que trois en diesel de 190, de 231 et de 326 ch. Ensuite viendront un 30d de 265 ch et un 40i de 360 ch. L’habitacle reprend également des éléments de la X3, avec des matériaux et une finition impeccables. Qualité allemande oblige. Seule différence par rapport à la X3, la mise à disposition d'ambiances intérieures spécifiques, avec notamment cuir noir et planche de bord du même coloris et surpiqûres rouges. Il sera possible de choisir les équipements qui accompagneront la X4, selon les niveaux de finition, au nombre de cinq, en l’occurrence Lounge, xLine, M Sport, et M Performance, plus une inédite finition M Sport X qui, pour le même prix que la M Sport, bénéficiera d'une présentation spécifique plus fun. L’Alpine A110 en version Pure À chaque salon, les sportives tiennent aussi une place importante. Genève en a mis plein les yeux également, avec la Porsche 911 GT3 RS restylée, la McLaren 750LT et la Ferrari 488 GTO. Mais beaucoup se sont attardés sur l’Alpine [caption id="attachment_51919" align="alignright" width="300"] L’A110 s’adresse au grand public avec les déclinaisons Pure et Légende.[/caption] A110, ressuscitée il y a un an et qui vient d’être déclinée dans deux versions, Pure et Légende. Ces deux variantes s’adressent au « grand public ». La Pure développe l’approche minimaliste proposée sur la première édition de l’A110. Elle se déleste de 5 kg. Parmi les équipements, le système audio Focal ou la caméra de recul rejoint la liste des options. Et elle recevra toujours les sièges baquets allégés Sabelt. Quant à la Légende, elle se veut plus luxueuse, avec des sièges typés confort. Elle est montée avec des jantes dix-huit pouces au design rétro, en série. Les Pure et Légende inaugurent de nouvelles couleurs de carrosserie, dont un Gris Tonnerre, un Bleu Abysse et un Blanc Irisé. Concernant ses entrailles, il n’y aura pas de changement. On retrouve le 1,8L turbo de 252 cv, associé à une boîte de vitesses à double embrayage à sept rapports. Baisse du nombre des visiteurs Les constructeurs se démènent à chaque édition du Salon de Genève, un des rendez-vous incontournables de l’univers automobile. Entre le 8 et le 18 mars, 660 000 personnes s’y sont déplacées. Cependant, le nombre des visiteurs est en baisse par rapport à 2017. Comme ce fut le cas pour les dernières éditions du Mondial de l'Automobile et du Salon de Francfort, le show suisse est touché par une baisse de fréquentation. Mais cette baisse est, cependant, limitée. Pour parler de chiffre, le recul est estimé à seulement 4,5 %, alors qu'il y avait eu une chute de 13 % à Francfort l’année dernière. Textes : Haja Lucas Rakotondrazaka - Photos : Fournies
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